vendredi 3 août 2012

IDENTITE > Ondulation

La science générique se déploie continument en surfant sur la même « onde » bien qu’elle se donne deux objets distincts : d’une part justement celui des vécus ondulatoire qui relèvent de l’immanence, d’autre part celui des corpuscules conceptuelles appartenant à la transcendance. Le « Même » en régime humain générique, pour n’être plus syntético-dialectique (Moi + non-Moi = Moi) ni analytico-logique (Moi = Moi), tous deux corpusculaires, se formule d’abord sur le modèle de l’identité algébrique dite « idempotence » (Moi + Moi = Moi) avant de se résoudre dans le Moi-en-Moi (Homme-en-Homme ou Un-en-Un) d’ordre quantique c’est-à-dire cette fois ondulatoire-et-particulaire. Au contraire du sujet corpusculaire de la philosophie, pensé dans la post-modernité comme archi-différentiel ou comme soustrait à l’être, le sujet générique pense l’infinité des rapports à partir du non-rapport d’une immanence indiscernable et radicale.