L’Un réel n’est pas absolu au même titre que l’"Unité transcendantale" : il peut être transcendantal comme l’est un vécu seulement immanent, mais le mélange de transcendance et d’immanence qui caractérise l’Unité contredit son essence propre. L’Un est absolu au sens il est l’expérience (de) soi la plus ultime et la plus immédiate.
La célèbre formule hégélienne selon laquelle l’Absolu serait "auprès de nous" ne paraît pas adéquate : elle implique trop une dialectique du proche et du lointain, de l’immédiat et du médiat, du donné et de la donation. L’Absolu est une "donnée immédiate", mieux, c’est la donation de l’immédiat en tant qu’elle-même immédiate. Rien à voir avec l’immédiat abstrait du commencement que suppose la dialectique. Son essence irréfléchie le rend également étranger à toute expérience de conscience de soi et de présence à soi.
1989
La célèbre formule hégélienne selon laquelle l’Absolu serait "auprès de nous" ne paraît pas adéquate : elle implique trop une dialectique du proche et du lointain, de l’immédiat et du médiat, du donné et de la donation. L’Absolu est une "donnée immédiate", mieux, c’est la donation de l’immédiat en tant qu’elle-même immédiate. Rien à voir avec l’immédiat abstrait du commencement que suppose la dialectique. Son essence irréfléchie le rend également étranger à toute expérience de conscience de soi et de présence à soi.
1989