jeudi 9 octobre 2008

CLONAGE > Clone transcendantal

La théorie du clonage, découverte majeure de "Philosophie III", permet de préciser le sens de la Détermination-en-dernière-instance et de la Dualité unilatérale comme une relation en trois phases associant d’une part l'Un Réel et d’autre part un terme X transcendant.

Le premier stade est celui de la dyade philosophique comme relation auto-suffisante et négatrice du Réel-Un.

Le deuxième stade résout la contradiction entre l'immanence de la Vision-en-Un et la suffisance du calcul philosophique qui n'en veut rien savoir, par la production d'un clone du Réel-Un qui est l'"Identité transcendantale", l'essence transcendantale de la pensée. Il est soutiré au Réel pour le représenter auprès de l'occasion X empirique ou transcendante. L'Un en tant qu'Un ne se divise pas, pas définition, mais il admet le seul "autre" Un qui ne soit pas issu d'une division : son clone. Le clone transcendantal est l'Identité, non pas de l'Un, mais bien du Double (identité sans synthèse).

A partir de l'essence transcendantale, le troisième stade extrait du terme X philosophique un a priori non-philosophique, réduisant X à l'état de simple support. Il faut distinguer la "cause occasionnelle", qui est l'empirique suffisant ou spontané, de ce même empirique réduit au "support" de l'a priori.

Les quatre instances non-philosophiques apparaissent clairement désormais : 1) le Réel (ou l'Un), 2) l'Empirique (ou le Mixte), 3) le Transcendantal (ou l'Identité, ou l'en-Un), 4) l'A priori (ou Dualité unilatérale).

La Dualité unilatérale (qui n'est pas la Dyade) peut se dire des relations entre plusieurs de ces termes, mais s'applique plus justement à la relation Transcendantal/A priori. Dans la dualité unilatérale, le premier terme est dit pour le second (par exemple l'a priori pour l'empirique), mais rappelons que le Réel n'est pas lui-même le terme d'une dualité, même unilatérale.

1996