Ce que Heidegger appelle le "transcender absolu" de l'Etre est le devenir-absolu de la Différence, sa transcendance dégagée de tout rapport à l'étant ou à la présence. La Différence absolue est la relativité même, l'essence du retrait ou de la transcendance.
C'est dire qu'un tel Absolu reste relatif à l'Etre qu'il néantise, sans parvenir à (être) un "soi" mais seulement une relativité à soi, ni un "immédiat" mais plutôt une immédiation interminable de l'immédiat et de la médiation...
Dès lors l'Absolu reste l'"instrument" du dévoilement de l'étant par l'Etre. Toute phénoménalité autre que celle de l'étant (transcendante et relative par définition) est ignorée par Heidegger.
D'où la tentative vouée à l'échec de penser un Absolu fini originairement : la Finitude absolue, également liée à la transcendance de l'étant et à son essence foncièrement médiate. Finitude de type kantienne, extrinsèque et jamais intrinsèque, mais qui ne prétend pas moins à l'Absolu !
C'est dire qu'un tel Absolu reste relatif à l'Etre qu'il néantise, sans parvenir à (être) un "soi" mais seulement une relativité à soi, ni un "immédiat" mais plutôt une immédiation interminable de l'immédiat et de la médiation...
Dès lors l'Absolu reste l'"instrument" du dévoilement de l'étant par l'Etre. Toute phénoménalité autre que celle de l'étant (transcendante et relative par définition) est ignorée par Heidegger.
D'où la tentative vouée à l'échec de penser un Absolu fini originairement : la Finitude absolue, également liée à la transcendance de l'étant et à son essence foncièrement médiate. Finitude de type kantienne, extrinsèque et jamais intrinsèque, mais qui ne prétend pas moins à l'Absolu !
1987