Le non-christianisme radicalise et donne la primauté à l'élément mystique, a priori indifférent aux particularismes religieux, ce qui lui permet notamment de se constituer comme théorie unifiée de la foi judéo-chrétienne et du savoir gnostico-chrétien. Bien entendu, son indifférence à la religion découle de la non-consistance de l'Homme-en-personne.
Outre son habituelle indifférence aux dogmes, la mystique fournit le matériau le plus concentré et le plus coïncidant des éléments chrétiens, gnostiques et philosophiques nécessaires à la modélisation non-religieuse.
A partir du matériau mystique chrétien, comme essence de l'expérience religion-monde, il sera possible de formuler des "théorèmes mystiques" plus théoriques que théoricistes, comme vécu radical de salut.
2002
Outre son habituelle indifférence aux dogmes, la mystique fournit le matériau le plus concentré et le plus coïncidant des éléments chrétiens, gnostiques et philosophiques nécessaires à la modélisation non-religieuse.
A partir du matériau mystique chrétien, comme essence de l'expérience religion-monde, il sera possible de formuler des "théorèmes mystiques" plus théoriques que théoricistes, comme vécu radical de salut.
2002