mardi 11 novembre 2008

MULTIPLE > Un

Le Multiple apparaît comme instance apriorique au dernier niveau de la force (de) pensée, après l’Un réel et l’Identité transcendantale, sous la forme d’une transcendance ou Distance non-autopositionnelle. L’Extériorité, ramenée à son identité-de-dernière-instance-en-Un, est l’élément d’un multiple radical ou sans multiplicité (sans Unité pour le recouvrir ou l’ « ensembler »).

Toute théorie philosophique du Multiple ou bien de l’Un est structurée comme un mixte métaphysique d’Un et de Multiple. Le multiple est aussi amphibologique que l’Un et pour les mêmes raisons, la dyade Un/Multiple, l’axe vertical croisant dans la métaphysique celui, horizontal, de l’Etre/Etant.

Lorsque l’Un est reconnu lui-même comme « séparé », sans autre abstraction qu’axiomatique, de la structure à doublets croisés de la métaphysique, comme « séparé-sans-séparation », il n’est ni qualitatif (Plotin), ni quantitatif (Pythagore) ni qualitatif et quantitatif (Platon). Tout ce qui subit sa marque en tant que clone, dont le Multiple, est pareillement protégé de ces aventures.

1998