mardi 11 novembre 2008

NON-CHRISTIANISME > Homme-en-personne

La forclusion de l'Homme est vécue dans la religion sous la forme d'une forclusion de l'Homme à Dieu, et son immanence en-Homme sous la forme d'une attente-en-Christ ; de même l'immanence divine est entachée de transcendance de part le sacrifice nécessaire du Fils, répondant à l'exposition des humains au Monde tant dénoncée par les gnostiques.

Or l'Unité en-Christ comme la Séparation gnostiques sont vécues plus radicalement en-Homme en tant que Vécu-sans-vie. L'Homme a vaincu la mort et n'a plus besoin de salut, mais il peut le donner au Monde et au Dieu-Monde. Ce n'est pas l'Homme qui a besoin de salut, mais l-homme philosophique et religieux, le Monde.

La non-religion n'admet de primauté que celle de l'Homme-en-Homme et ne détermine la priorité des décisions philosophiques, séparations gnostiques etc., qu'en fonction de celle-ci. On ne justifie pas extérieurement la foi et le savoir non-chrétien par l'homme, et au-delà Dieu-le-Monde, mais l'homme intérieurement ou en-dernière-humanité comme Juste-en-personne.

Rappel des trois instances : 1) l'Homme-en-Homme comme instance réelle et déterminante, 2) les postures chrétiennes et gnostiques comme instances mondaines, déterminées respectivement par l'Attente et la Séparation, 2) l'hérésie non-chrétienne comme instance théorique et détermination par clonage du sujet-non-chrétien ("Fils de l'Homme").