mardi 24 février 2009

VICTIME > Sacrifice

En religion, comme ailleurs, on ne sacrifie jamais que des innocents (la raison suffisante du sacrifice, c'est la religion elle-même, son acte auto-fondationnel) : l'innocence d'être-humain condamne depuis toujours l'hérétique.
Le concept de "victime sacrificielle" est un pléonasme qui n'explique rien ; au lieu du sacrifice "originel" et de son cercle infernal, nous posons l'Homme-en-Homme (a-social, a-religieux, etc.) comme victime-en-dernière-identité.

2004