vendredi 23 décembre 2011

GNOSE > Science générique

D’une certaine façon l’ancienne Gnose philosophico-religieuse préfigure la science générique, ce nouvel agencement de la philosophie sous la science des humains. Avec le générique il en va bien du « salut » des humains et d’un savoir que justement nous ne connaissons pas encore pour nous-mêmes ni pour notre salut générique. L’enjeu est de nous apprendre à connaître de manière immanente en utilisant les moyens dont nous disposons, essentiellement la science et la philosophie. Mais, définitivement, il ne s’agit pas de se connaître « soi-même ». Et la philosophie n’a aucun avenir en tant qu’art de vivre ou auto-thérapie ; son rôle, à la fois plus modeste et plus essentiel, est de participer au salut générique de l’humanité, un salut qui reste donc aux mains de l’homme non pour son bien (terrestre ou céleste) mais directement pour son Futur. 
Changeant de référence culturelle, l’on pourrait aussi bien déclarer que le sillon produit dans la pensée par la superposition quantique a ouvert une nouvelle « voie du Milieu », sous l’espèce du Mi-(lieu) constitutif de l’unilatéralité, celle d’une futuralité humaine plus adéquate que l’ancienne théorie orientale du Vide et de l’identité des contraires.