jeudi 25 mars 2010

SCIENCE GENERIQUE > Homme-en-personne

Une pensée générique permet de ramener la philosophie du Ciel et de la Terre réunis vers le genre humain-en-personne. Elle provient des postures humaines radicales (l’homme-en-personne) impliquant un non-rapport de connaissance initial.

Même le découpage du savoir que la philosophie opère entre le fondamental et le régional, le philosophique et le non-philosophique, etc., relève d’une posture générale (épistémo-logique) et non d’une simple position (philosophiquement dominante) car le savoir se présentant sous sa forme soit générique soit épistémologique ne dépend en-dernière-instance que de l’Homme-en-personne. Sauf que le générique est le point de vue de l’homme ordinaire « au travail », tandis que le philosophique, en tant qu’auto-positionnel, se dédouble en un côté travailleur et un côté spectateur.

Le générique est un invisible qui sous-vient à un visible restant en-invisibilité, c’est-à-dire unilatéralement visible. Le Réel idempotent, quoi qu’invisible à la représentation et générant une science proprement clandestine, est ce qui demeure à découvert. L’épistémologie visiblement dominante se présente comme hallucination depuis l’Homme-en-personne, et comme apparence objective pour le sujet scientifique.

Le générique ne caractérise pas une ipséité conceptuelle mais une humanéité réelle, soit l’individu comme détermination en-dernière-instance de la pensée (l’individu n’est que surdéterminé après-coup par la pensée).
L’Objet réel non-manifeste de la pensée-science oblige l’apparence unijective à se manifester clandestinement comme Object de connaissance.

2008