jeudi 25 mars 2010

SCIENCE GENERIQUE > Démocratie

La philosophie ne sait pas penser démocratiquement (selon la détermination en-dernière-instance) et donc ne peut pas savoir ce qu’est la démocratie. Elle ne peut la concevoir que comme une auto-égalisation ou une auto-régulation de la plus-value de suffisance. Le fonctionnement interdisciplinaire reste un modèle de capture et de domination, à la manière philosophique ; on ne peut le généraliser et faire des rapports épistémologues un absolu : le Réel a de toute façon la primauté.
L’Homme n’est ni l’objet ni même le sujet des sciences mais leur présupposé réel univoque.
Si de l’Homme-en-personne dépend toute égalité générique, alors le générique doit aussi se décliner en « commun » sous la forme d’une démocratie de-dernière-instance, et le commun du communisme pourrait bien être la constante générique de l’histoire.
Quand l’Homme-en-personne est le présupposé univoque de tous les sujets scientifiques, induisant une pratique générique des sciences, la démocratie s’installe dans les sciences et entre les sciences et la politique.
Comment la pensée-science générique pratique-t-elle la démocratie ? En se servant des sciences et des philosophies comme autant de symptôme et de modèles égaux pour son effectuation. Non pas de manière aléatoire ou anarchique, mais par la modélisation de cette discipline abstraite et médiane qu’est alors la non-épistémologie.

2008