vendredi 18 juin 2010

HOMME-EN-PERSONNE > Forclusion

Forclusion et refoulement : le vécu idempotent de l'Homme-en-personne n'enregistre pas l'unilatéral (ou le sujet) comme son essence, il lui est radicalement forclos ; mais il se sert de l'unilatéral comme d'une fonction d'altérité pour refouler toute transcendance suffisante (par exemple épistémologique). Le Vécu idempotent manque de manière radicale, non par retrait ou soustraction, mais pour cause d'immanence ou d'invisibilité. C'est pourquoi l'Homme-en-homme vit en Un ou clandestinement.
L'homme en-personne est séparé par immanence, il ne s'auto-soustrait pas par décision.
En-personne, l'homme est un sans-rapport, mais il n'est pas
sans-rapport du tout au monde : parlons plutôt d'un non-rapport avec apport du monde (comme philosophable). En tant que pré-donné ou anté-supposé, il se donne effectivement la philosophie.

2008